Dans votre galerie d’œuvres, l’on y retrouve vos deux styles artistiques complètement différents l’un de l’autre. Qu’est-ce qui a amené chez vous ce changement majeur ?
Je crois que c’est la Vie qui m’a conduite peu à peu vers l’abstraction. Durant pas mal d’années, les paysages, les scènes de la vie quotidienne étaient mes principales sources d’inspiration. Je croquais au pastel et fusain, mes motifs au cours de mes voyages et je les mettais ensuite sur la toile. Recherche du « bonheur » au travers de mes rencontres et de la découverte constante de nouvelles contrées. Recherche du pays où on arrive jamais… Au fil du temps, en retournant dans des endroits déjà connus, je prenais conscience que tout avait changé et, bien sur, ce changement commençait par moi-même. Je m’interrogeais : pourquoi fixer les instants si fragiles, si vivants et si fugitifs ? Je préférais ne pas en perdre une seconde et les vivre pleinement plutôt que de les fixer sur la toile. Et puis la Nature est si grandiose que je ne me sentais plus capable d’aller au-delà de cette perfection! Je me suis arrêtée plusieurs mois de peindre et j’ai découvert la maladie d’Alzheimer, au travers de ma Mère bien aimée. Cette expérience m’a confortée dans ma nouvelle démarche, celle de l’abstraction : le souvenir n’existe pas,l’apparence des Êtres et des lieux ne sont qu’illusion, l’essentiel est permanent mais non cernable, cet essentiel va au-delà de l’apparence connue. Au travers de cette maladie j’apprenais que l’Amour existe au-delà de toutes références connues. Les couleurs, les rythmes, les pleins et les vides suscitent l’émotion, nous emplissent le cœur et ce dans un langage universel.
Le bonheur est à l’intérieur de nous même et ne varie pas avec l’endroit, le climat ou l’apparence des lieux. Ma peinture abstraite est pour moi comparable à la musique car il s’agit de trouver les «notes » justes. Chaque couleur est là pour participer à la vibration harmonieuse de toute la toile : pas question de faire « joli » en ajoutant un élément, une couleur, mais simplement trouver les «bons accords».
Communiqué de presse
Jeudi 5 avril 2018
Exposition
Fabienne LÖPEZ, Peintre
5 MAI - 1er JUILLET 2018
Vernissage > Samedi 5 mai 2018 à 16h30
Parc Phoenix – Salle Floréal & Prairial
405, Promenade des Anglais – Nice
Du 5 mai au 1er juillet 2018 au Parc Phoenix, la Ville de Nice vous invite à découvrir l’exposition de Fabienne LÖPEZ, Artiste peintre. Le vernissage se tiendra le 5 mai 2018 à 16h30 en présence de l’artiste.
D’origine bolivienne l’artiste a établi son atelier à Callian.
Depuis ses nombreux voyages et sa quête de « bonheur » et de nouveaux horizons, l’artiste a expérimenté plusieurs styles artistiques.
Chemin faisant, la joie des nouvelles rencontres et des petits bonheurs entrevus, ont laissé place au constat par l’artiste, de la fragilité et de la fugacité des expériences vécues.
Elle prend alors conscience de la préciosité de l’instant présent. C’est alors que, dégagée de ses croyances et de ses attentes, elle laisse évoluer sa peinture vers l’abstraction.
… « le souvenir n’existe pas, l’apparence des êtres et des lieux ne sont qu’illusion, l’essentiel est permanent mais non cernable, cet essentiel va au-delà de l’apparence connue. »…
Sa peinture joue à présent à trouver les « notes » et les « bons accords », chaque couleur participe à la vibration harmonieuse de toute la toile.
Adresse du site : www.fabiennelopez.com